L'immobilier à l'étranger : Le Portugal, un paradis fiscal européen

l'immobilier à l'étranger, le portugal un paradis fiscal ?

Vous vous débattez dans le “ras-le-bol” fiscal français ?

La barque est chargée. Si vous vous situez dans une tranche d’imposition de 30, 41, voire 45%, et que vous avez encore bataillé cette année contre l’ISF, cet iceberg de la surfiscalité, alors, vous voici sur le Titanic.

Pour diminuer les méfaits de cet ISF et vivre pleinement votre retraite, mettez le cap sur les eaux chaudes du Portugal :

  • On y compte 300 jours d’ensoleillement par an ;
  • On peut s’y loger dans de charmants immeubles construits sous l’impulsion du marquis de Pombal après le raz-de-marée de 1755, pour un prix quatre fois moins élevé à Lisbonne qu’à Paris ;
  • On bénéficie d’une sécurité sociale européenne et d’une convention fiscale idéale entre la France et le Portugal.

Ni ISF ni droits de succession, et aucune taxation sur la retraite du privé pour les heureux “RNH”, ces résidents non habituels, pendant dix ans.

Comment obtenir ce statut béni ?

Ne pas avoir été résident fiscal au Portugal au cours des cinq dernières années, y avoir sa résidence principale (propriété, location), y passer plus de 183 jours par an et avoir sollicité son statut de RNH avant le 31 Mars de l’année qui suit le changement de résidence fiscale.

En pratique, 22000 Français ont déjà échappé au naufrage fiscal en 2014 en adoptant cette formule, soit deux fois plus qu’en 2013.

Des écueils ?

Oui, l’impôt est basé sur le barème progressif ou à 28 % pour les loyers, et c’est une taxe forfaitaire de 20 % sur les salaires “d’activités à haute valeur ajoutée”.

Par Sophie de Brosses.