Coeur de ville et
petites villes de France

« Cœur de ville » et « Petites villes de demain ».

Comment devenir une municipalité qui produise plus d’énergie qu’elle n’en consomme sans augmenter la fiscalité locale ? C’est l’ambition de Tramayes, commune rurale de Saône-et-Loire, qui participe au programme « Petites Villes de demain ». Il est dédié aux communes de moins de 20 000 habitants, tandis que le programme « Cœur de ville » concerne les communes moyennes. Leur objectif est de redynamiser les centres-villes et d’améliorer la qualité de vie tout en réduisant la fracture territoriale.

L’ANCT, Agence Nationale de la Cohésion des Territoires, créée par la loi du 22 juillet 2019 pour faciliter les relations entre l’Etat et les collectivités est opérationnelle depuis janvier 2020.

Et ça marche : depuis la pandémie, le mouvement démographique vers la campagne s’accélère. Tant mieux, car les communes et villes moyennes saisissent leur préfecture, devenue le guichet unique de la revitalisation du territoire pour améliorer sa couverture numérique, rénover l’immobilier ancien ou réduire la facture d’énergie d’un hôpital ou d’une école, par exemple.

Les partenaires du programme accompagnent ces projets non seulement par du financement ou par leur soutien en ingénierie, mais également par le partage d’expériences que favorise le Club Petites Villes de demain.

Ces actions s’inscrivent dans le plan de relance à travers la mobilisation rapide des collectivités. Plus de 20 millions d’habitants sont concernés par ces actions sur le territoire Français. Le programme « Petites villes de demain » accompagne déjà 1 600 communes, tandis que 222 villes sont retenues par action « Cœur de ville ». Le gouvernement a mobilisé 8 milliards d’euros sur 5 ans. Nul doute que les territoires ruraux, la montagne ou le littoral en bénéficieront, ainsi que les quartiers prioritaires.